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Généalogie à la Désirade (Guadeloupe)

Le Château-Perdu

Dans le Journal de la Pointe à Pitre du 3 février 1820, je trouve l'annonce suivante :

AVIS SUR DEPART.

(1) Le Soussigné, se proposant de partir pour France en Avril prochain, avec sa Famille, réitère l'invitation déjà faite l'année dernière aux Personnes qui lui doivent de bien vouloir le payer incessamment et de lui éviter la peine de poursuites judiciaires. - Il déclare ne rien devoir. - Il lui reste, à vendre, sa Maison, rue d'Arbaud, soit séparément, soit avec les Meubles qui la garnissent, et plusieurs autres objets. - Il offre aussi de vendre à la Désirade, au Bourg de la Grande-Anse, une petite Maison en maçonnerie et bois incorruptible, avec cuisine, case à eau et magasin, ces deux derniers couverts en ardoises. Le terrain permet de s'agrandir. - De plus, il vendra une petite Habitation dite le Château-Perdu, située au sommet de la montagne de la Désirade, sur un plateau charmant, ayant un point de vue étendu et magnifique et le meilleur air des Antilles. Cette Habitation contient environ 12 carrés de terre presque tous plantés en vivres du pays. Il y a pavillon, magasin, case à eau couverte en ardoises, colombier, cuisine, cinq cases à nègres en charpente, toutes neuves, et quatre beaux Nègres travaillans. - Pour plus amples renseignemens s'adresser à M. THIONVILLE, notaire royal de la Désirade, ou au Propriétaire soussigné.

                                                                                        CHARLES LAMEY

Ce journal est un hebdomadaire. L'annonce paraît également les 10 et 17, 24 février 1820, les mots avis sur départ sont cette fois respectivement suivis des numéros (2), (3) et (4). Le numéro correspond donc au nombre de parutions. Rien le 2 mars mais le 9 mars, l'annonce est une nouvelle fois publiée avec le numéro (5), le 16 mars avec le numéro (6).

Dans l'édition du 16 mars, Charles LAMEY vend aussi , en tant que chargé de procuration, une maison située dans la nouvelle ville, rue de la Reine, appartenant ci-devant à feue dame veuve COMBE (a priori Marie Françoise Sophie TITECA DESSOURCES, veuve de Jean George Christophe COMBE, décédée le 4 août 1819 à Pointe-à-Pitre).  

Une autre annonce pourrait le concerner à titre personnel. Elle mentionne la vente de trois esclaves dans la première partie et d'objets dans l'autre. Ces esclaves, des domestiques, sont "La Mulâtresse Rose", 29 ans, dont il est précisé qu'elle est bonne blanchisseuse, sait broder, festonner et faire un peu la cuisine, et son fils de 6 ans (son prénom n'est pas mentionné). Il y a aussi "La Négresse Louise, âgée de 23 ans, excellente blanchisseuse et sachant plisser". En ce qui concerne les objets, il vend "Une partie de Meubles, Argenterie, Bijoux, Linge de table et autres objets".

Le 30 mars, nouvelle parution de l'annonce pour la vente de sa maison et de son habitation à la Désirade. La maison de la rue d'Arbaud à Pointe-à-Pitre n'y figure plus. Le 6 avril même chose puis on passe au 27 avril et ensuite au 11 mai (c'est la onzième parution).

Le 18 mai 1820, c'est une annonce différente qui prévient de son prochain départ:

(1) Le Soussigné a l'honneur de prévenir ses Débiteurs par sentence qu'il quitte la Colonie dans peu de jours avec d'autant plus de regret, que la plupart d'entr'eux n'ont manifesté aucun égard à ses nombreux Avis de Départ pour en saisir naturellement l'occasion de le payer. En conséquence, il vient de munir de sa Procuration générale et spéciale M. DE LAPEYRIE, Négociant de cette Ville, à l'effet de soigner ses Recouvremens avec la diligence et la fermeté envers ceux surtout qui feront preuve de mauvaise volonté.

                                                                                       CHARLES LAMEY

Monsieur DE LAPEYRIE doit être Jean Paul Bernard LAPEYRIE, né en 1786 à Toulouse, ancien lieutenant et aide de camp, négociant au moment de son second mariage le 22 juillet 1819 à Pointe-à-Pitre, dont l'acte le dit embarqué pour la colonie en septembre 1815. Il signe "P. d. Lapeÿrie". 

Le 25 mai 1820, dans les départs, je retrouve le nom de "M Charles Lamey, neg., sa Dame, et leur fils de 5 ans, al à Bordeaux".

L'avis aux débiteurs est passé une troisième fois le 8 juin. Je n'ai pas vérifié s'il a continué à être publié après cette date. 

Charles Frédéric LAMEY s'était marié à Pointe-à-Pitre le 27 février 1815 à l'âge de 45 ans. Il y est négociant et est natif de Strasbourg. Il est fils de Jean Martin LAMEY, ancien négociant de la ville de Strasbourg actuellement résidant à Lunel en Languedoc, et de feue Charlotte LOSBECK. 

Il épouse une Créole, Marie Louise Joséphine HUREL, native du bourg du Moule, fille de feu Jean HUREL, de son vivant, négociant, et d'Ursule CICERON. Elle a 38 ans. Elle est née au Moule le 19 juillet 1777 et y a été baptisée le 11 août de la même année. 

Le 28 octobre 1815 à Pointe-à-Pitre, Charles Frédéric LAMEY déclare la naissance de son fils Charles LAMEY, né le 1er juin. Marie Louise Joséphine HUREL était donc enceinte de plusieurs mois au moment de son mariage. Le couple ne semble pas avoir eu d'autres enfants.

Charles LAMEY était présent en Guadeloupe depuis un certain temps car le 26 brumaire de l'an XII (18 novembre 1803) il participait à la création d'une société pour l'exploitation du bail à ferme des douanes nationales de la Guadeloupe et dépendances. Il y est précisé qu'il apporte 25 000 livres coloniales. Son frère Adolphe LAMEY est mentionné dans le document. 

Il existe un passeport délivré à Bordeaux le 21 vendémiaire de l'an XI pour Adolphe LAMEY, âgé de 20 ans, négociant, natif de Strasbourg, allant à Pointe-à-Pitre en passant par la Martinique, pour affaires de commerce. 

Charles Frédéric LAMEY et son épouse et leur fils s'établissent à Strasbourg. J'ignore si leur installation y a été directe ou s'ils ont habité ailleurs, comme à Paris où Adolphe LAMEY serait décédé en 1823 (Adolphe Frédéric LAMEY est inhumé au cimetière du Père-Lachaise le 13 juin 1823).

Je trouve à Strasbourg le 19 mai 1829 la déclaration du décès de Marie Louise Joséphine HUREL, épouse de Charles LAMEY qui est dit propriétaire. Elle est décédée la veille. Surprise, un des déclarants est son neveu Edouard Alexis HUREL, âgé de 22 ans, étudiant en droit, lequel est retourné en Guadeloupe où il s'unit à le 16 juillet 1833 au Moule avec Marie Françoise Anaïs MAUREL. Il y meurt le 12 mars 1859. 

Charles Frédéric LAMEY s'éteint quant à lui à Strasbourg le 19 décembre 1850. Son frère Jean Frédéric LAMEY, 70 ans, propriétaire, procède à la déclaration avec un voisin le même jour. Le défunt est dit âgé de 85 ans, propriétaire, veuf de Marie Louise Joséphine HUREL et fils de Jean Martin LAMEY et Charlotte LOTZBECK.

Il est dit natif de Lahr, duché de Ba... la fin du mot (qui est court) est prise dans la reliure. Il doit s'agit du duché de Bade et donc de la ville de Lahr/Schwartzwald dans le Bade-Wurtemberg à environ une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg. 

Leur fils Charles LAMEY se marie au Havre le 21 octobre 1835 avec Geneviève Mathilde Zoé FOURNIER, née le 2 février 1819 à Bordeaux. Elle meurt, rentière, à Dijon le 24 août 1888. Le couple a eu plusieurs enfants dont Charles Arthur LAMEY (Strasbourg 1842- Aoste 1903), religieux bénédictin. 

Charles LAMEY est mort le 28 mars 1847 à Strasbourg. Sa mort est déclarée par son père, Charles FREDERIC LAMEY, 81 ans, propriétaire, et son oncle Auguste Guillaume LAMEY, 75 ans, juge honoraire au tribunal de Strasbourg.

Ce dernier est décédé à Strasbourg le 27 janvier 1861, âgé de 89 ans. Il est dit natif de Kehl dans le grand-duché de Bade. Il avait aussi été poète.  Son mariage religieux à l'ambassade de Suède à Paris le 3 août 1803 (après un mariage civil à la mairie du quatrième arrondissement) indique que les LAMEY sont alors protestants. 

Jean Martin LAMEY est décédé à Strasbourg le 30 octobre 1826, âgé de 90 ans, 7 mois et 20 jours. Il était rentier et est dit natif de Münster dans le Haut-Rhin. Charlotte Sophie (dans d'autres actes son second prénom est Catherine) LOTZBECK est morte à Strasbourg le 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), à l'âge de 53 ans. Elle est dite native de Lahr en Brisgau, fille des défunts Chrétien Samuel LOTZBECK et Eléonore SCHICK. 

D'après ce relevé, Charles Frédéric LAMEY a été baptisé selon le rite de l'église évangélique à Lahr le 5 mars 1766, fils de Johann Martin LAMEY et de Charlotta Catherina LOTZBECK. Il était donc bien protestant alors que son épouse venait d'une famille catholique. L'est-il resté ? Il y avait très peu de Protestants en Guadeloupe.

En Alsace, certains recensements de cette époque mentionnent la religion des habitants. A son décès en 1850, Charles Frédéric LAMEY résidait au numéro 1 de la rue de la Nuée Bleue. J'ai tenté ma chance à cette adresse dans le recensement de 1846  et il y habitait déjà. Il vit avec une servante, Elisabeth WINTERSINGER,  et un domestique, Casimir HIRTH. Je comprends qu'ils sont tous les trois protestants. Dans le recensement de 1841, il est clairement indiqué qu'ils sont protestants. La servante est dite cuisinière et le domestique est portier mais ce sont les mêmes personnes. 

Dans le recensement de 1838, Charles LAMEY, 72 ans, est recensé avec Caroline LAMEY, 63 ans, Charles LAMEY, 23 ans, et Caroline LAMEY, 19 ans. Il y a également la cuisinière et le domestique et deux enfants de ce dernier (il est veuf de Cécile SCHERTZINGER depuis 1834). La religion ne figure pas dans ce recensement.

La composition familiale semble erronée car Caroline LAMEY est dit son épouse et les enfants sont qualifiés de fils et fille. Ils sont aussi tous les quatre portés comme natifs de Strasbourg et c'est au moins faux pour lui et son fils. Je n'ai absolument rien trouvé sur les deux Caroline LAMEY. Dans le recensement de 1836, il n'y a que Charles LAMEY et Elisabeth WINTERSINGER, laquelle cette fois est dite ménagère (comme dans le recensement de 1838, la religion n'est pas précisée).

Son décès en 1847, Charles LAMEY fils est domicilié au numéro 30 de la rue Sainte-Elisabeth, dans une autre section de la ville. A la naissance de son fils Charles Arthur LAMEY en 1842 et de sa fille Mathilde Joséphine LAMEY en 1843, c'est déjà l'adresse de la famille. 

Je les y trouve dans le recensement de 1841 avec pour voisin Ferdinand LAMEY et sa famille. Jean Ferdinand LAMEY (1780-1858) n'est autre qu'un frère de son père Les deux foyers sont entièrement protestants. Comme son oncle, Charles LAMEY est dit rentier.

Dans le recensements de 1846, Charles LAMEY est propriétaire et, outre son épouse et lui, le foyer compte leurs quatre enfants et du personnel (une bonne d'enfants, une cuisinière, un valet de chambre, un jardinier et un portier). Si le foyer de Ferdinand LAMEY est dit protestant, celui de son neveu est cette fois listé comme catholique.

Je ne sais pas s'il y a eu une conversion ou si ce changement de religion résulte d'une erreur de l'agent censeur qui a continué sur sa lancée car à la différence du recensement de 1841, il y a un foyer intermédiaire entre ceux de l'oncle et du neveu, celui d'un docteur en médecine catholique. En 1856, les LAMEY vivent à la même adresse.

Je ne poursuis pas plus les recherches à ce sujet. On peut supposer qu'à son arrivée en Guadeloupe, Charles Frédéric LAMEY, fils d'un Alsacien et d'une Allemande, professait la religion protestante. Il y épouse une Catholique. Dans les couples de ce type, il était fréquent au XIXe siècle qu'il existe un arrangement selon lequel les fils prenaient la religion du père et les filles celle de la mère.

A ma connaissance, il y a peu d'Alsaciens ou d'Allemands en Guadeloupe. Auriez-vous des exemples ? J'ai rencontré quelques Suisses dans la première moitié du XIXe siècle comme les EGGIMMAN à Basse-Terre, les VOULLAIRE à Pointe-à-Pitre. A la Désirade, il y eu un Allemand en la personne de Thomas LEUFGENT, tailleur, originaire de Düren, qui s'y marie en 1807. 

Charles LAMEY est signataire d'un procès-verbal de l'assemblée des citoyens du Port-de-la-Liberté (nom révolutionnaire de Pointe-à-Pitre) du 29 vendémiaire an X (21 octobre 1801). Dans l'almanach de la Guadeloupe pour l'an VIIIe, parmi les noms des négociants et principaux marchands de Pointe-à-Pitre, je relève les noms "Guille, Lamey et comp." Il est donc au moins présent sur l'île depuis au moins 1800 (et probablement un peu plus). 

Une lettre du 22 juin 1817 qui a été récemment mise en vente aux enchères nous apprend l'existence d'une société Ch. LAMEY & DAMBLAT qui se plaint des privilèges des planteurs en ce qui concerne la saisie par les créanciers.

Dans le descriptif de cette vente figure cette citation extraite de la thèse de doctorat d'Edouard DELOBETTE : "La maison Bégouën Demeaux & Cie du Havre reste sous la Restauration en relation d'affaire avec plusieurs maisons négrières comme la société bordelaise P. C. Damblat Thomas & Cie dont une agence existe à la Guadeloupe sous la raison Lamey & Damblat pendant qu'une autre s'implante au Havre."

Il en ressort donc que Charles LAMEY et son associé se livraient à l'infâme traite négrière et qui plus est à la traite illégale. On les trouve cités dans "De l'état actuel de la traite des Noirs" de 1821 à propos d'un transport de 150 captifs depuis le Sénégal et vendus en Guadeloupe le 31 mai 1818, "les vendeurs sont messieurs Lamey et Damblet, négocians à la Pointe-à-Pitre".

Ils sont également mentionnés dans le "Répertoire des expéditions négrières françaises à la traite illégale (1814-1850)" au sujet d'une expédition en 1816, suite à laquelle "492 Africains seront vendus à la Martinique par MM. Lamey et Damblat : 156 hommes, 163 négrillons, 88 femmes, 85 négrittes".

La jurisprudence de la Cour de cassation évoque indirectement son projet de départ de l'île en 1819. "Le 2 juillet 1819, le sieur LAMEY, alors sur le point de quitter la Guadeloupe pour venir se fixer en France, céda et transporta, à titre de forfait et sans aucune garantie aux sieurs SECOND et fils, pour la somme de 67,796 fr., divers titres et dossiers représentant une valeur 102,042 fr."

Aidé par cette date, je trouve son avis de départ initial dans le numéro du Journal de la Pointe-à-Pitre du 27 mai 1819 :

[1] AVIS

Le Soussigné, occupé des dispositions de son départ pour France, avec sa famille, fait l'invitation aux personnes qui lui doivent personnellement de vouloir bien le payer. Il leur saura gré de lui épargner la voie judiciaire. Il offre de satisfaite tout ceux à qui il pourrait devoir.

Il engage toute personne débitrice à son ancienne Maison, Ch LAMEY & DAMBLAT, à se libérer entre les mains de MM. FERD. & ADOLPHE LAMEY, ses frères, chargés spécialement d'en presser la liquidation.

                                                                                       CHARLES LAMEY

Nouvelle parution le 3 juin puis le 10 juin 1819. C'est l'appel à ses débiteurs de 1819 évoqué dans l'annonce du 3 février 1820. Doit-on comprendre que ses deux frères, Ferdinand et Adolphe LAMEY, vivaient en Guadeloupe à cette époque ? En complément, Edouard DELOBETTE, qui préparait alors sa thèse, évoquait en 2002 "Ferdinand LAMEY, négociant armateur de Pointe-à-Pitre vers 1815-1820 maxi."

Dans les tables des registres d'ordre des hypothèques (bureau de Pointe-à-Pitre), il y a cinq entrées au nom LAMEY : une pour Charles LAMEY père, propriétaire à Strasbourg, et une pour chacun des quatre enfants mineurs  LAMEY (Marie Zoé, Edouard André Frédéric, Charles Arthur et Mathilde Joséphine) au Havre, c'est à dire les enfants du couple LAMEY-FOURNIER.

En ce qui concerne Charles LAMEY père, le registre d'ordre n'est pas numérisé mais il l'est pour les enfants. Il mentionne une vente du 25 mars 1856. Le registre des transcriptions des actes de mutation n'est pas en ligne, il ne m'est donc pas consultable pour connaître la nature de cette vente. C'est plus probablement un bien hérité de leur grand-père que de leur père.

Comment se faisait-il que Charles Frédéric LAMEY possédait à la fois une maison au bourg  de la Grand'Anse et une petite habitation vivrière sur la montagne de la Désirade ? S'agit-il d'un investissement ou bien du fruit d'une saisie ? On sait qu'un autre négociant pontois, en la personne de Jean Pierre FERRATON, avait une maison dans ce bourg à la même époque. 

Je suppose qu'après environ deux décennies de présence en Guadeloupe (il ne semble pas figurer dans les deux recensements révolutionnaires de la ville) et l'interdiction de la traite puis une lutte progressive contre la traite illégale, Charles Frédéric LAMEY a choisi de quitter l'île en 1819, en tentant de recouvrer ses créances à l'amiable (visiblement sans trop de succès). Il a concrétisé son départ en 1820 après avoir réalisé le plus d'avoirs possible, avant d'éventuellement lancer par l'intermédiaire d'un fondé-de-pouvoir des procédures judicaires pour en récupérer le reste.

Sauf erreur, je n'avais jamais relevé le nom de son habitation auparavant. Sur la montagne de la Désirade, je ne connaissais que le nom d'une plantation, l'habitation dite la Cocoyère (grâce à un acte de décès du 10 août 1856). Dans un futur plus ou moins proche, j'espère trouver le contrat de vente de l'habitation le Château-Perdu, afin de connaître à la fois l'identité des acquéreurs et surtout celle des quatre esclaves. Est-ce par dérision que cette petite habitation porte ce nom qui s'avère toutefois plutôt poétique ?

 

COPYRIGHT DAVID QUENEHERVE

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D
A propos des habitations du Haut de la Montagne, j'avais remarqué que les VILLENEUVE y avait été propriétaire (mais apparemment au moins jusqu'en 1830, date à laquelle décède Elizabeth), mais que les descendants du second XIXème siècle n'y étaient plus et s'étaient tourné vers les métiers de la mer.
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